Two days ago, we've had the chance to watch Wes Anderson's latest: THE DARJEELING LIMITED.
We really had a wonderful moment. This movie is really an amzing comedy, be careful, it's not a "silly" comedy. It's witty and draws most of its power from great Character writing. Once again we discover that to have a great film you need really interesting characters, and that's getting more scarce from the films I've seen recently.
The three brothers of "The Darjeeling Limited" are so touching, humorous and cool that you immediately feel great in their company.
The cast is amazing and we also have an Adrian Brody in one of his best roles.
Besides from the characters, Robert D. Yeoman's photography is gorgeous, not in a"Showing Off" kind of way, but beautiful on colour and simplicity.
The script is also very well written (even if it could be 5 minutes shorter) and that's really an immense pleasure to enjoy short a great film.
Another thing that really is important to me: that film should be an example of how you should show a foreign country/culture in a movie.
That's one of the first american fiction films that I see, that was shot abroad and doesn't show the locals as complete idiots or builds his comedy on making fun of the country and all the hard time adapting to it. And it's not a holiday postcard either.
So if the film is showing in a theatre near you: run and watch it!
- - -
Nous avons eu la chance de voir "À bord du Darjeeling Limited" de Wes Anderson alors qu'il repassait au cinéma à Rennes... Quel plaisir!
C'est vraiment un excellent film que je conseille vivement à tout le monde.
Et non, ça ne fait pas partie de ces films bizarres qui durent trois heures en Noir & Blanc et que j'ai pu vous conseiller dans le passé.
Celui-ci est plein de couleurs et il n'est pas ennuyeux une seconde.
Les personnages sont très bien écrits et sont immédiatement attachants. Ils ont quelque chose des Pieds Nickelés tout en étant remplis d'humanité et de personnalité.
Les acteurs sont excellents de justesse et Adrian Brody tient ici un rôle qui le rend franchement irrésistible.
L'histoire se passe en Inde et c'est aussi exemplaire dans la façon dont est traité l'Inde, sa culture et ses habitants. Point ici de moquerie débile ou de cartes postale touristique, on suit vraiment trois personnages dans leur aventure indienne, mais sans aucune trace de ce que l'on rencontre le plus souvent dans les films qui prennent place dans un univers "exotique".
L'histoire est très bien écrite et les images de Robert D. Yeoman sont superbes de simplicité et de couleurs.
On vous recommande très fortement!!!!
Friday, May 30, 2008
Tuesday, May 27, 2008
Road Trip
Music: "Séquence Voiture (Take 1)" by Miles Davis, taken from the "Lift to the scaffold/Ascenseur pour l'échaffaud" Soundtrack (1958-Fontana Recordings).
Monday, May 26, 2008
Sad News
Hi all,
A sad announcement: the amazing singer/Storyteller Utah Phillips has passed away a few days ago.
News come directly from his family on the blog they were holding for him.
I got the chance to discover him a few years ago thanks to Ani Difranco, who compiled some of his work and added some of her sound to it, to make it more widely available to younger generations with the Album "Past didn't go anywhere" which is probably one of the best records I have in my collection-it is highly inspiring and wise.
The official obituary, a very touching text about this unique man, can be found on the official website.
I'll post here some quotes from his songs that deserve some real good playing:
"I learnt in Korea that I would never again, in my life, abdicate to somebody else my right, and my ability, to decide who the enemy is." (ANARCHY)
"Now matter how new-age you get, old age gonna kick your ass."
"If I cannot dictate the conditions of my labour, I will hence forth cease to work.
I learnt when I was young that the only true life I had was the life of my brain.
But if it's true, what sense does it make to hand that brain to somebody for eight hours a day, for their particular use,on the presumption that at the end of the day they will give it back on a non mutilated condition?" (BUM ON THE ROD)
Ok,all I can recommend is to try to find his record and enjoy all his wonderful
stories!
If you can't find them, it took me hours to actually find the lyrics online, so I'd rather share them: here they are!
See you...
A sad announcement: the amazing singer/Storyteller Utah Phillips has passed away a few days ago.
News come directly from his family on the blog they were holding for him.
I got the chance to discover him a few years ago thanks to Ani Difranco, who compiled some of his work and added some of her sound to it, to make it more widely available to younger generations with the Album "Past didn't go anywhere" which is probably one of the best records I have in my collection-it is highly inspiring and wise.
The official obituary, a very touching text about this unique man, can be found on the official website.
I'll post here some quotes from his songs that deserve some real good playing:
"I learnt in Korea that I would never again, in my life, abdicate to somebody else my right, and my ability, to decide who the enemy is." (ANARCHY)
"Now matter how new-age you get, old age gonna kick your ass."
"If I cannot dictate the conditions of my labour, I will hence forth cease to work.
I learnt when I was young that the only true life I had was the life of my brain.
But if it's true, what sense does it make to hand that brain to somebody for eight hours a day, for their particular use,on the presumption that at the end of the day they will give it back on a non mutilated condition?" (BUM ON THE ROD)
Ok,all I can recommend is to try to find his record and enjoy all his wonderful
stories!
If you can't find them, it took me hours to actually find the lyrics online, so I'd rather share them: here they are!
See you...
Friday, May 23, 2008
Route et Motel 2
Le matin on est allé prendre un petit déj' chez la fameuse chaîne Dunkin' Donuts.
J'allais enfin comprendre pourquoi Homer Simpson aimait tant les beignets.
J'ai donc pu y expérimenter le beignet le plus sucré de ma vie ainsi qu'un café à peine buvable. De quoi me mettre bien en forme pour notre journée de route!
Et donc après, c'était parti!
On a mangé de la route toute la journée en faisant des pauses pour avaler nos sandwichs.
Devinette: qu'est ce qui est dans le petit sac entre nous?
Alors oui, je sais, vous vous dites, "c'est génial de faire un road trip et de traverser pleins d'états, il a dû voir pleins de beaux paysages!"
Et bah oui mais non, en fait.
On était sur l'autoroute et ils ont la bonne idée de border la route de murs (antibruit?) et donc j'ai vu absolument rien que des voitures et des énormes poids-lourds américains.
UN POIDS LOURD (très) AMÉRICAIN
Donc là y'a pas grand chose à raconter en fait.
Le soir, vers 9-1oh on était déjà à Durham!
Comme j'avais une chambre d'hôtel réservée par le festival que pour le lendemain, il fallait que je dorme encore avec les gars dans un autre Motel.
LE MOTEL n.2:
Motel qu'on trouva très facilement, y en avait 2-3 juste à côté les uns des autres.
On y va avec Jeannot pour demander le prix: 50$ en tout!
On se dit qu'après la sale chambre qu'on avait eu à 65$, celle là allait être horrible... Et bah pas du tout!
On y était même plutôt bien! Elle était plus spacieuse et quand même moins glauque que l'autre.
On a donc bu nos bières en arrivant (la première bière du voyage!) puis on a décidé d'aller casser la croûte et découvrir Durham by night.
C'était mort comme dans un cimetière sans zombie et on a eu le choix entre deux-trois bars.
On a passé une bien bonne soirée quand même en dégustant les bières locales et en discutant avec la faune locale.
Les copains se sont bien sûr occupés de faire savoir à la serveuse que j'étais un des réalisateurs invités par le festival...Mais ça nous a pas valu de tournée offerte.
Finalement on a été invité par deux jeunes infirmières qui avaient apparemment vidé leurs verres un peu trop vite et on a passé la soirée à écouter des disques chez l'une d'elle. Sympa l'hospitalité américaine!
Puis on est sagement allé se coucher dans notre motel.
Demain était le grand jour: l'ouverture officielle de Festival!
J'allais enfin comprendre pourquoi Homer Simpson aimait tant les beignets.
J'ai donc pu y expérimenter le beignet le plus sucré de ma vie ainsi qu'un café à peine buvable. De quoi me mettre bien en forme pour notre journée de route!
Et donc après, c'était parti!
On a mangé de la route toute la journée en faisant des pauses pour avaler nos sandwichs.
Devinette: qu'est ce qui est dans le petit sac entre nous?
Alors oui, je sais, vous vous dites, "c'est génial de faire un road trip et de traverser pleins d'états, il a dû voir pleins de beaux paysages!"
Et bah oui mais non, en fait.
On était sur l'autoroute et ils ont la bonne idée de border la route de murs (antibruit?) et donc j'ai vu absolument rien que des voitures et des énormes poids-lourds américains.
UN POIDS LOURD (très) AMÉRICAIN
Donc là y'a pas grand chose à raconter en fait.
Le soir, vers 9-1oh on était déjà à Durham!
Comme j'avais une chambre d'hôtel réservée par le festival que pour le lendemain, il fallait que je dorme encore avec les gars dans un autre Motel.
LE MOTEL n.2:
Motel qu'on trouva très facilement, y en avait 2-3 juste à côté les uns des autres.
On y va avec Jeannot pour demander le prix: 50$ en tout!
On se dit qu'après la sale chambre qu'on avait eu à 65$, celle là allait être horrible... Et bah pas du tout!
On y était même plutôt bien! Elle était plus spacieuse et quand même moins glauque que l'autre.
On a donc bu nos bières en arrivant (la première bière du voyage!) puis on a décidé d'aller casser la croûte et découvrir Durham by night.
C'était mort comme dans un cimetière sans zombie et on a eu le choix entre deux-trois bars.
On a passé une bien bonne soirée quand même en dégustant les bières locales et en discutant avec la faune locale.
Les copains se sont bien sûr occupés de faire savoir à la serveuse que j'étais un des réalisateurs invités par le festival...Mais ça nous a pas valu de tournée offerte.
Finalement on a été invité par deux jeunes infirmières qui avaient apparemment vidé leurs verres un peu trop vite et on a passé la soirée à écouter des disques chez l'une d'elle. Sympa l'hospitalité américaine!
Puis on est sagement allé se coucher dans notre motel.
Demain était le grand jour: l'ouverture officielle de Festival!
Thursday, May 22, 2008
Welcome to New York + MOTEL 1
Oui, oui, enfin ne vous imaginez rien-je n'ai absolument pas vu New York...
On a juste traversé l'état, c'est tout.
Après la douane nous avons donc roulé pendant quelques heures (3 ou 4, je crois) dans le coeur de la nuit américaine...
Puis nous avons décidé à 1h00 du mat de nous arrêter au premier Motel venu... On peut pas vraiment dire qu'il y en avait des milliers non plus.
On arrive donc dans un lieu des plus accueillants au milieu de la nuit.
On va frapper à la fenêtre de sécurité de l'accueil.
Aucune réponse.
Le vent souffle sur le parking mort.
On sonne encore.
Après de longues secondes, un homme vient finalement nous ouvrir la porte.
Un indien (un vrai! Un qui vient d'Inde, quoi.) nous ouvre avec un accent assez sympathique-dans le sens phonétique du terme, parce qu'on peut pas dire qu'il avait vraiment le sourire.
Bref, 65$ pour une chambre à 2 grands lits où on pourra dormir à 4.
Bon, on est pas trop en mesure de discuter.
On découvre avec plaisir notre chambre colmatée au gros scotch et la literie affriolante de ce genre d'endroit.
Au moins on sait qu'on fera pas couler de larmes lorsqu'on quittera ce lieu de sommeil.
Jee inspecte chaque recoin de la pièce et est déçu: il n'y a pas de Bible dans les tiroirs de la table de chevet. L'Amérique aurait-elle tant changée?
La pancarte du motel, plus sympa de jour?
P.S.: Les photos sont encore de mes co-équipiers.
On a juste traversé l'état, c'est tout.
Après la douane nous avons donc roulé pendant quelques heures (3 ou 4, je crois) dans le coeur de la nuit américaine...
Puis nous avons décidé à 1h00 du mat de nous arrêter au premier Motel venu... On peut pas vraiment dire qu'il y en avait des milliers non plus.
On arrive donc dans un lieu des plus accueillants au milieu de la nuit.
On va frapper à la fenêtre de sécurité de l'accueil.
Aucune réponse.
Le vent souffle sur le parking mort.
On sonne encore.
Après de longues secondes, un homme vient finalement nous ouvrir la porte.
Un indien (un vrai! Un qui vient d'Inde, quoi.) nous ouvre avec un accent assez sympathique-dans le sens phonétique du terme, parce qu'on peut pas dire qu'il avait vraiment le sourire.
Bref, 65$ pour une chambre à 2 grands lits où on pourra dormir à 4.
Bon, on est pas trop en mesure de discuter.
On découvre avec plaisir notre chambre colmatée au gros scotch et la literie affriolante de ce genre d'endroit.
Au moins on sait qu'on fera pas couler de larmes lorsqu'on quittera ce lieu de sommeil.
Jee inspecte chaque recoin de la pièce et est déçu: il n'y a pas de Bible dans les tiroirs de la table de chevet. L'Amérique aurait-elle tant changée?
La pancarte du motel, plus sympa de jour?
P.S.: Les photos sont encore de mes co-équipiers.
Tuesday, May 20, 2008
En route pour les USA!
Ça fait maintenant un petit moment que j'ai délaissé le récit de mon récent voyage en Amérique et je n'ai pour l'instant encore parlé que du Québec.
Il est donc temps de parler maintenant de notre route vers les États-Unis!
Le soir du départ donc, Tony nous avait cuisiné un bon pâté chinois et à peine était-il fini qu'il allait falloir se dire "Au revoir".
On a fait ça commes des hommes avec une bonne embrassade et il fallait pas que ça dure trop longtemps parce que c'est jamais très facile de dire au revoir à un bon ami quand on sait qu'on se reverra pas très souvent.
Donc nous voilà enfin réunis, la belle équipe de ce road trip sauvage qui devrait nous emmener jusqu'à Durham (Caroline du Nord): Jee, Erik, Jeannot et moi.
On charge les bagages dans le coffre, Jee s'est chargé des courses et il a préparé suffisamment de sandwichs pour 2 jours de voyage. Le coffre plein, nous quittons les rues de Montréal par une nuit fraîche.
Jeannot et Jee, les deux pilotes!
Quelques heures plus tard, nous sommes déjà à la frontière.
L'ENTRÉE DE LA DOUANE :
Simple contrôle de papiers.
-"Ah, y'a un français avec vous?
Veuillez me suivre."
On va donc s'installer dans un poste de la douane où on me fait remplir quelques papiers. Ça allait être réglé quand soudain un incident se produit.
Un douanier rentre et appelle celui qui s'occupait de mes papiers: "Hey, on va avoir besoin de toi ici!".
L'autre s'excuse et disparaît au pas de course.
Ils reviennent à 4 avec un homme noir à peu près de mon âge.
Il porte un gros baluchon de toile pour tout bagage. Ils lui demandent de les suivre.
Il est désespéré et se presse contre la grande baie vitrée.
Il se retourne, se met à pleurer.
Il sanglote "Je veux juste pouvoir voir mon fils."
"Quel est votre nom, Monsieur?"
"Quel est votre nom?"
Il s'allonge sur le sol et est secoué de sanglots.
À ma grande surprise, les douaniers ont l'air ému eux aussi.
Ils lui demandent de se relever et de les accompagner dans une cabine privée.
"Vous pourrez avoir plus d'intimité."
La scène semble durer une éternité.
Finalement il s'opère et saute sur ses pieds. Son visage est complètement transformé, il ne pleure plus, il a les yeux résignés et fiers. Il aurait joué la comédie?
Dur à savoir. Ensuite ils l'emmènent dans une cabine privée et mon douanier revient.
Nous ne saurons pas la fin de l'histoire.
Curieuse entrée en Amérique.
On me rend mon passeport: "Bienvenue aux États Unis d'Amérique!"
PS: Les photos ne sont pas de moi mais de Erik Ayotte.
Il est donc temps de parler maintenant de notre route vers les États-Unis!
Le soir du départ donc, Tony nous avait cuisiné un bon pâté chinois et à peine était-il fini qu'il allait falloir se dire "Au revoir".
On a fait ça commes des hommes avec une bonne embrassade et il fallait pas que ça dure trop longtemps parce que c'est jamais très facile de dire au revoir à un bon ami quand on sait qu'on se reverra pas très souvent.
Donc nous voilà enfin réunis, la belle équipe de ce road trip sauvage qui devrait nous emmener jusqu'à Durham (Caroline du Nord): Jee, Erik, Jeannot et moi.
On charge les bagages dans le coffre, Jee s'est chargé des courses et il a préparé suffisamment de sandwichs pour 2 jours de voyage. Le coffre plein, nous quittons les rues de Montréal par une nuit fraîche.
Jeannot et Jee, les deux pilotes!
Quelques heures plus tard, nous sommes déjà à la frontière.
L'ENTRÉE DE LA DOUANE :
Simple contrôle de papiers.
-"Ah, y'a un français avec vous?
Veuillez me suivre."
On va donc s'installer dans un poste de la douane où on me fait remplir quelques papiers. Ça allait être réglé quand soudain un incident se produit.
Un douanier rentre et appelle celui qui s'occupait de mes papiers: "Hey, on va avoir besoin de toi ici!".
L'autre s'excuse et disparaît au pas de course.
Ils reviennent à 4 avec un homme noir à peu près de mon âge.
Il porte un gros baluchon de toile pour tout bagage. Ils lui demandent de les suivre.
Il est désespéré et se presse contre la grande baie vitrée.
Il se retourne, se met à pleurer.
Il sanglote "Je veux juste pouvoir voir mon fils."
"Quel est votre nom, Monsieur?"
"Quel est votre nom?"
Il s'allonge sur le sol et est secoué de sanglots.
À ma grande surprise, les douaniers ont l'air ému eux aussi.
Ils lui demandent de se relever et de les accompagner dans une cabine privée.
"Vous pourrez avoir plus d'intimité."
La scène semble durer une éternité.
Finalement il s'opère et saute sur ses pieds. Son visage est complètement transformé, il ne pleure plus, il a les yeux résignés et fiers. Il aurait joué la comédie?
Dur à savoir. Ensuite ils l'emmènent dans une cabine privée et mon douanier revient.
Nous ne saurons pas la fin de l'histoire.
Curieuse entrée en Amérique.
On me rend mon passeport: "Bienvenue aux États Unis d'Amérique!"
PS: Les photos ne sont pas de moi mais de Erik Ayotte.
Monday, May 19, 2008
Portishead-Third
J'ai finalement reçu la semaine dernière le dernier album de Portishead:Third.
Bon, sur le net, j'ai lu tous types de commentaires, ce qui est bien normal après la sortie d'un tel évenement. Dix ans d'attente, ça a de quoi rendre les gens difficiles.
Et puis faut bien dire que créer une suite à deux albums qui ont littéralement écrasé une génération sous la qualité de leur son, c'est pas chose facile.
Bon, j'ai maintenant suffisament d'écoutes derrière l'oreille pour m'être fait une opinion de cet album et mon verdict est: Excellent album!
Il emprunte beaucoup moins au Hip-hop abstrait que les premiers opus (quasi absence de scratchs et de beats lourds) mais il arrive à garder toutefois une vraie identité Portishead. Les ambiances sont profondes et la voix de Beth est puissante dans son blues moderne. Côté nouveauté, il y a une grosse importance donnée à des mélodies guitares un peu folk et aussi des beats années 80 qui peuvent surprendre mais en fait se fondent très bien au décor mélodique que dresse cet album.
Au niveau des textes, on reste dans l'esprit torturé de Beth Gibbons même si cet album est moins oppressant, curieusement plus lumineux que les précédents.
Vous vous souvenez du "'Cause nobody loves me, It's true, Not like you do"?
Bien,on a maintenant "'Cause I don’t know what I’ve done to deserve you, And I don’t know what I’ll do without you".
Y'a comme un joli écho, non?
Un reproche: un ou deux titres semblent se terminer un peu facilement, on se demande s'ils ont suffisamment été travaillés.
Parmi les perles, je retiens notamment les fantastiques "Nylon smile", "We Carry On" et "Magic Doors"...
Enfin, sans pouvoir affirmer que Third est leur meilleur album (Bien que Radiohead soient apparement eux de cet avis), c'est définitivement un excellent album que je conseille vivement!
PS: Autre chose très marquante, le dernier titre se termine avec quelques grands coups d'un instrument bouddhiste (une sorte de cor extrêmement long qui pourrait être ça:
"Trompes longues (doungtchèn ou Rag Dun):
Composées de tuyaux télescopiques en cuivre ou en argent, et souvent décorées avec de l’or, elles peuvent dépasser une longueur de 4 mètres. Elles émettent trois sons: grave, médium, aigu. Les joueurs de trompe émettent les sons tout d’abord doucement, puis plus fortement, avant de les laisser décroître. Elles se jouent par paires, pour assurer la continuité du son, les deux exécutants reprenant leur souffle en alternance.") que nous avions eu la chance d'écouter lors d'une célébration boudhiste dans le Monastère de TaGong (Sichuan). Beau souvenir!
Bon, sur le net, j'ai lu tous types de commentaires, ce qui est bien normal après la sortie d'un tel évenement. Dix ans d'attente, ça a de quoi rendre les gens difficiles.
Et puis faut bien dire que créer une suite à deux albums qui ont littéralement écrasé une génération sous la qualité de leur son, c'est pas chose facile.
Bon, j'ai maintenant suffisament d'écoutes derrière l'oreille pour m'être fait une opinion de cet album et mon verdict est: Excellent album!
Il emprunte beaucoup moins au Hip-hop abstrait que les premiers opus (quasi absence de scratchs et de beats lourds) mais il arrive à garder toutefois une vraie identité Portishead. Les ambiances sont profondes et la voix de Beth est puissante dans son blues moderne. Côté nouveauté, il y a une grosse importance donnée à des mélodies guitares un peu folk et aussi des beats années 80 qui peuvent surprendre mais en fait se fondent très bien au décor mélodique que dresse cet album.
Au niveau des textes, on reste dans l'esprit torturé de Beth Gibbons même si cet album est moins oppressant, curieusement plus lumineux que les précédents.
Vous vous souvenez du "'Cause nobody loves me, It's true, Not like you do"?
Bien,on a maintenant "'Cause I don’t know what I’ve done to deserve you, And I don’t know what I’ll do without you".
Y'a comme un joli écho, non?
Un reproche: un ou deux titres semblent se terminer un peu facilement, on se demande s'ils ont suffisamment été travaillés.
Parmi les perles, je retiens notamment les fantastiques "Nylon smile", "We Carry On" et "Magic Doors"...
Enfin, sans pouvoir affirmer que Third est leur meilleur album (Bien que Radiohead soient apparement eux de cet avis), c'est définitivement un excellent album que je conseille vivement!
PS: Autre chose très marquante, le dernier titre se termine avec quelques grands coups d'un instrument bouddhiste (une sorte de cor extrêmement long qui pourrait être ça:
"Trompes longues (doungtchèn ou Rag Dun):
Composées de tuyaux télescopiques en cuivre ou en argent, et souvent décorées avec de l’or, elles peuvent dépasser une longueur de 4 mètres. Elles émettent trois sons: grave, médium, aigu. Les joueurs de trompe émettent les sons tout d’abord doucement, puis plus fortement, avant de les laisser décroître. Elles se jouent par paires, pour assurer la continuité du son, les deux exécutants reprenant leur souffle en alternance.") que nous avions eu la chance d'écouter lors d'une célébration boudhiste dans le Monastère de TaGong (Sichuan). Beau souvenir!
Saturday, May 17, 2008
La gueule de bois du RMIste
C'est incroyable.
Il y a encore 2 heures, j'allais très bien.
De l'énergie, des projets et le sourire.
Maintenant: ZERO.
C'est mort, mon coeur a repeint le ciel en gris et mes projets semblent n'avoir été que mirage sur un champ de coquelicots fanés.
Que s'est-il donc passé pendant ces deux heures?
Pas grand-chose, juste un de ces rendez-vous réguliers avec la conseillère ANPE chargée de surveiller les personnes dans le dispositif RMI.
Je suis content, en ce moment je bosse.
Ok, c'est que 8h/semaine mais je fais à peu près ce pour quoi j'ai été formé: Licencié en Français Langue Étrangère, je suis actuellement formateur vacataire en Alphabétisation.
Ce travail me permet notamment de garder confiance en moi et en mes compétences.
Cette femme me fait pourtant comprendre que cela devient bien ennuyeux: mes 8h par semaine m'empêche de 'remplir' le contrat RMI.
En effet, je dois avoir trouvé un boulot de 26h/semaine sous peine de me voir radié du RMI.
Je lui fais remarquer que de toutes façons comme je gagne de l'argent en ce moment le versement du RMI a lui déjà baissé considérablement.
Elle me dit pourtant, les yeux dans les yeux, que son but à elle "ce n'est pas de m'aider à trouver un travail dans mes cordes, mais de trouver un emploi pour me faire sortir du processus RMI".
Je lui signale que je préfère quand même travailler 8h/semaine en accord avec mes compétences (de plus très bien payées) plutôt que de faire 26h de plonge, pour un salaire presque semblable.
Je ponctue ma phrase d'un "C'est quand même mieux, non?".
Auquel elle répond:
-"Je ne sais pas...Pas pour la société!"
Gloups.
J'avale ma salive. Je garde ses yeux dans les miens en me demandant si j'ai bien entendu.
Ce jour-là, elle ne m'a pas fixé de prochain rendez-vous.
Elle va en parler avec mon ALI (Animateur Local d'Insertion).
En gros, elle va lui dire que je ne cherche pas vraiment du boulot puisque je ne semble pas extrêmement motivé par trouver du taf comme plongeur ou agent d'entretien.
"Comme vous le voyez, s'il n'y a pas de possibilité de travailler dans votre champ professionnel, il faut bien l'élargir au maximum."
Après avoir fait défiler les pages du site de l'ANPE (les mêmes que celles que je consulte de chez moi) et m'avoir lu un par un chaque intitulé des offres d'emploi(vous savez comme c'est ennuyeux quand vous avez déjà lu toute la page et que quelqu'un insiste pour vous lire chaque ligne?), elle m'a salué.
Elle attend sûrement Juin avec impatience, date de la signature de mon prochain contrat d'insertion, pour probablement me voir rayé du RMI.
Ainsi soit-il.
-
J'ai aussi posé la question: "vous voulez me faire prendre un cdd de 3 mois pour que je sorte du RMI, mais après ce CDD je me retrouve sans CDD ET sans RMI. Et là, quoi?"
Et bah la réponse est simple, une fois que j'aurais accepté de l'alimentaire pendant 3 mois et me retrouve sans RMI et sans un sous, je serais obligé de rempiler sur ce type de boulot. Et la société en sera bien heureuse.
Peut-être faut-il se poser la question de ce que feront comme bien à la société toutes les personnes surdiplomés/surqualifiées lorsqu'elles réaliseront que leur vie a été foutu en l'air à cause de ce genre de mentalité.
Hum...Je préfère ne pas répondre à ce genre de question et je repars écouter un vieux tube qui défoule bien...
Il y a encore 2 heures, j'allais très bien.
De l'énergie, des projets et le sourire.
Maintenant: ZERO.
C'est mort, mon coeur a repeint le ciel en gris et mes projets semblent n'avoir été que mirage sur un champ de coquelicots fanés.
Que s'est-il donc passé pendant ces deux heures?
Pas grand-chose, juste un de ces rendez-vous réguliers avec la conseillère ANPE chargée de surveiller les personnes dans le dispositif RMI.
Je suis content, en ce moment je bosse.
Ok, c'est que 8h/semaine mais je fais à peu près ce pour quoi j'ai été formé: Licencié en Français Langue Étrangère, je suis actuellement formateur vacataire en Alphabétisation.
Ce travail me permet notamment de garder confiance en moi et en mes compétences.
Cette femme me fait pourtant comprendre que cela devient bien ennuyeux: mes 8h par semaine m'empêche de 'remplir' le contrat RMI.
En effet, je dois avoir trouvé un boulot de 26h/semaine sous peine de me voir radié du RMI.
Je lui fais remarquer que de toutes façons comme je gagne de l'argent en ce moment le versement du RMI a lui déjà baissé considérablement.
Elle me dit pourtant, les yeux dans les yeux, que son but à elle "ce n'est pas de m'aider à trouver un travail dans mes cordes, mais de trouver un emploi pour me faire sortir du processus RMI".
Je lui signale que je préfère quand même travailler 8h/semaine en accord avec mes compétences (de plus très bien payées) plutôt que de faire 26h de plonge, pour un salaire presque semblable.
Je ponctue ma phrase d'un "C'est quand même mieux, non?".
Auquel elle répond:
-"Je ne sais pas...Pas pour la société!"
Gloups.
J'avale ma salive. Je garde ses yeux dans les miens en me demandant si j'ai bien entendu.
Ce jour-là, elle ne m'a pas fixé de prochain rendez-vous.
Elle va en parler avec mon ALI (Animateur Local d'Insertion).
En gros, elle va lui dire que je ne cherche pas vraiment du boulot puisque je ne semble pas extrêmement motivé par trouver du taf comme plongeur ou agent d'entretien.
"Comme vous le voyez, s'il n'y a pas de possibilité de travailler dans votre champ professionnel, il faut bien l'élargir au maximum."
Après avoir fait défiler les pages du site de l'ANPE (les mêmes que celles que je consulte de chez moi) et m'avoir lu un par un chaque intitulé des offres d'emploi(vous savez comme c'est ennuyeux quand vous avez déjà lu toute la page et que quelqu'un insiste pour vous lire chaque ligne?), elle m'a salué.
Elle attend sûrement Juin avec impatience, date de la signature de mon prochain contrat d'insertion, pour probablement me voir rayé du RMI.
Ainsi soit-il.
-
J'ai aussi posé la question: "vous voulez me faire prendre un cdd de 3 mois pour que je sorte du RMI, mais après ce CDD je me retrouve sans CDD ET sans RMI. Et là, quoi?"
Et bah la réponse est simple, une fois que j'aurais accepté de l'alimentaire pendant 3 mois et me retrouve sans RMI et sans un sous, je serais obligé de rempiler sur ce type de boulot. Et la société en sera bien heureuse.
Peut-être faut-il se poser la question de ce que feront comme bien à la société toutes les personnes surdiplomés/surqualifiées lorsqu'elles réaliseront que leur vie a été foutu en l'air à cause de ce genre de mentalité.
Hum...Je préfère ne pas répondre à ce genre de question et je repars écouter un vieux tube qui défoule bien...
Friday, May 16, 2008
Thursday, May 15, 2008
100th MESSAGE!!! www.wuhan-films.com
Hi!
It's a funny coincidence, this is the 100th message on this blog and it's to make a pretty cool announcement (me thinks!):
I now have my very own official website!!!
Yes, it's not a blog, not a photo page, but a real website meant to showcase my different works on Photographs and Films.
WWW.WUHAN-FILMS.COM
It's also a site to support our documentary and it will even be available for sale directly from there.
Of course, it's not finished yet and it will probably be in constant evolution in the first weeks but at least I can now pass the link around...
All comments are welcome to improve it, I expect to hear from you!
Cheers!!!!
- - -
Salut!
Peut-être une jolie coincidence, ce message est le 100ème du blog et c'est aussi celui qui annonce une bonne nouvelle:
j'ai maintenant créé mon propre site web!
Pas un blog, ni une simple page de photo, mais un vrai site web:
WWW.WUHAN-FILMS.COM
Il me servira de vitrine pour mon travail en Photo et films et il m'aidera aussi (même s'il arrive un peu tard) à soutenir notre documentaire.
Bien sûr, il n'est pas encore complet, il faut surtout que j'arrange les photos et ensuite que je le tienne à jour.
Tous les commentaires sont les bienvenus!
À bientôt,
Aurélien
It's a funny coincidence, this is the 100th message on this blog and it's to make a pretty cool announcement (me thinks!):
I now have my very own official website!!!
Yes, it's not a blog, not a photo page, but a real website meant to showcase my different works on Photographs and Films.
WWW.WUHAN-FILMS.COM
It's also a site to support our documentary and it will even be available for sale directly from there.
Of course, it's not finished yet and it will probably be in constant evolution in the first weeks but at least I can now pass the link around...
All comments are welcome to improve it, I expect to hear from you!
Cheers!!!!
- - -
Salut!
Peut-être une jolie coincidence, ce message est le 100ème du blog et c'est aussi celui qui annonce une bonne nouvelle:
j'ai maintenant créé mon propre site web!
Pas un blog, ni une simple page de photo, mais un vrai site web:
WWW.WUHAN-FILMS.COM
Il me servira de vitrine pour mon travail en Photo et films et il m'aidera aussi (même s'il arrive un peu tard) à soutenir notre documentaire.
Bien sûr, il n'est pas encore complet, il faut surtout que j'arrange les photos et ensuite que je le tienne à jour.
Tous les commentaires sont les bienvenus!
À bientôt,
Aurélien
Radio Interview
Hi everyone,
I was on the US radio last sunday in an interview hosted by Toni Pennachia on Spoiler Alert Radio, about our film "OF SHADOWS AND MEN".
The interview is now online and can be heard at:
http://spoileralertradio.libsyn.com/index.php?post_id=339301
You can hear me coin new words and make mistakes, oh, and remember zat romantic french accent? It's all zeire.
- - -
Salut tout le monde!
Ma première interview radio est passée sur les ondes américaines dimanche soir, mais elle est maintenant entièrement disponible sur le site de l'émission, ici:
http://spoileralertradio.libsyn.com/index.php?post_id=339301
L'interview concernait notre film "LES OMBRES DE YUNMENG" et je répondais aux questions de la sympathique Toni Pennachia.
Seul problème: c'est en anglais! :)
À bientôt!
Aurélien
I was on the US radio last sunday in an interview hosted by Toni Pennachia on Spoiler Alert Radio, about our film "OF SHADOWS AND MEN".
The interview is now online and can be heard at:
http://spoileralertradio.libsyn.com/index.php?post_id=339301
You can hear me coin new words and make mistakes, oh, and remember zat romantic french accent? It's all zeire.
- - -
Salut tout le monde!
Ma première interview radio est passée sur les ondes américaines dimanche soir, mais elle est maintenant entièrement disponible sur le site de l'émission, ici:
http://spoileralertradio.libsyn.com/index.php?post_id=339301
L'interview concernait notre film "LES OMBRES DE YUNMENG" et je répondais aux questions de la sympathique Toni Pennachia.
Seul problème: c'est en anglais! :)
À bientôt!
Aurélien
Wednesday, May 14, 2008
Tuesday, May 13, 2008
Acheter des disques, FNAC et Mai 68
Bon, aujourd'hui, c'est parti pour un petit coup de gueule.
Ça fait longtemps que j'ai envie de râler mais bon, ça y'est le temps est venu.
Comme certains le savent déjà, y a un évènement musical assez rare qui s'est passé il y a une semaine: Portishead a sorti un troisième album après plus de 10 ans d'absence.
Ce qui m'a bien permis de me rappeler que quand j'ai acheté les premiers, c'était probablement à la FNAC, justement.
À l'époque, un CD ne coûtait pas encore 20 euros, et je préférais souvent acheter mes disques là-bas, notamment parce qu'ils faisaient souvent en sorte d'avoir des éditions limitées, ou même des petits disques bonus avec les nouveaux albums. De même, les nouveaux albums bénéficiaient souvent d'un prix découverte (ou Prix Vert) qui rendaient les albums un peu plus accessibles.
Donc maintenant, à la sortie du Portishead, je me dis, avant de le commander sur Internet, je vais aller voir s'ils le font avec des Bonus à la Fnac et voir s'il y a une grosse différence de prix. Si c'est un ou deux euros de différence, je leur achèterais peut-être juste pour l'avoir plus tôt.
Et bah le test a été très vite réglé.
D'abord,ils ne font plus trop d'effort pour avoir des exclusivités fnac, zéro bonus, et leur prix sont à se taper la tête contre les murs. Après ça on râle contre le piratages.
Sur Internet, il me coûte 12 euros (frais de port compris) et à la FNAC, à prix réduit (!!!!), il coûte 18 Euros......
Franchement, c'est bien facile ça, maintenant qu'ils ont enterré les disquaires indépendants à la pelle (l'historique Rennes Musique a fermé boutique le mois dernier), ils pensent pouvoir nous tenir en otage.
Et puis alors, quand après avoir vu ça vous voyez que la FNAC surfe sur MAI 68 en étalant que "MAI 68 continue à la FNAC", c'est franchement écœurant et on a rapidement les pavés qui démangent. ABJECTE.
Donc, je vous donne l'adresse du site où je commande parfois les CDs à prix raisonnables, malheureusement, la sélection est limitée et on y trouve pas les artistes les plus indépendants mais pour les besoins courant, ça suffit amplement:
http://fr.cd-wow.com/
Les frais de port sont OFFERTS, faut attendre un peu mais l'économie est réelle.
Sinon, je ne peux que soutenir cette excellente boutique d'artistes indépendants français http://www.cd1d.com/
où vous pouvez découvrir d'excellents artistes qui valent vraiment le coup.
Parmi eux, l'excellent Angil, BROAD WAY et beaucoup d'autres. Par contre attention, les frais de ports sont pas offerts, c'est mieux d'en commander plusieurs d'un coup.
Vous pouvez même écouter les albums pour vous faire une idée, n'hésitez pas, pleins de découvertes en perspective.
Voilà...C'est tout pour mon coup de gueule, n'oubliez pas d'acheter un peu de musique et de soutenir les artistes que vous aimez!
Quelques mots d'Akhénaton dans Soldats de Fortune:
"Si t'aimes ça, télécharge-le [...]
Si tu penses qu’t’en a pour ton blé, va l’acheter
Car voler ceux qu’on aime c’est vraiment la pire des lâchetés"
Ça fait longtemps que j'ai envie de râler mais bon, ça y'est le temps est venu.
Comme certains le savent déjà, y a un évènement musical assez rare qui s'est passé il y a une semaine: Portishead a sorti un troisième album après plus de 10 ans d'absence.
Ce qui m'a bien permis de me rappeler que quand j'ai acheté les premiers, c'était probablement à la FNAC, justement.
À l'époque, un CD ne coûtait pas encore 20 euros, et je préférais souvent acheter mes disques là-bas, notamment parce qu'ils faisaient souvent en sorte d'avoir des éditions limitées, ou même des petits disques bonus avec les nouveaux albums. De même, les nouveaux albums bénéficiaient souvent d'un prix découverte (ou Prix Vert) qui rendaient les albums un peu plus accessibles.
Donc maintenant, à la sortie du Portishead, je me dis, avant de le commander sur Internet, je vais aller voir s'ils le font avec des Bonus à la Fnac et voir s'il y a une grosse différence de prix. Si c'est un ou deux euros de différence, je leur achèterais peut-être juste pour l'avoir plus tôt.
Et bah le test a été très vite réglé.
D'abord,ils ne font plus trop d'effort pour avoir des exclusivités fnac, zéro bonus, et leur prix sont à se taper la tête contre les murs. Après ça on râle contre le piratages.
Sur Internet, il me coûte 12 euros (frais de port compris) et à la FNAC, à prix réduit (!!!!), il coûte 18 Euros......
Franchement, c'est bien facile ça, maintenant qu'ils ont enterré les disquaires indépendants à la pelle (l'historique Rennes Musique a fermé boutique le mois dernier), ils pensent pouvoir nous tenir en otage.
Et puis alors, quand après avoir vu ça vous voyez que la FNAC surfe sur MAI 68 en étalant que "MAI 68 continue à la FNAC", c'est franchement écœurant et on a rapidement les pavés qui démangent. ABJECTE.
Donc, je vous donne l'adresse du site où je commande parfois les CDs à prix raisonnables, malheureusement, la sélection est limitée et on y trouve pas les artistes les plus indépendants mais pour les besoins courant, ça suffit amplement:
http://fr.cd-wow.com/
Les frais de port sont OFFERTS, faut attendre un peu mais l'économie est réelle.
Sinon, je ne peux que soutenir cette excellente boutique d'artistes indépendants français http://www.cd1d.com/
où vous pouvez découvrir d'excellents artistes qui valent vraiment le coup.
Parmi eux, l'excellent Angil, BROAD WAY et beaucoup d'autres. Par contre attention, les frais de ports sont pas offerts, c'est mieux d'en commander plusieurs d'un coup.
Vous pouvez même écouter les albums pour vous faire une idée, n'hésitez pas, pleins de découvertes en perspective.
Voilà...C'est tout pour mon coup de gueule, n'oubliez pas d'acheter un peu de musique et de soutenir les artistes que vous aimez!
Quelques mots d'Akhénaton dans Soldats de Fortune:
"Si t'aimes ça, télécharge-le [...]
Si tu penses qu’t’en a pour ton blé, va l’acheter
Car voler ceux qu’on aime c’est vraiment la pire des lâchetés"
Monday, May 12, 2008
BREST
Grâce à ce long Week-end, on est rentré hier soir d'une mini escapade à Brest...
L'occasion de voir une ville inconnue, de visiter le charmant musée de la Marine, l'Océanopolis et de chercher le Brest imbibé et romantique des chansons de Miossec.
Je rêvais sans cesse à ma promenade dans Recouvrance, suite à la chanson du même nom. Bon, on y était un samedi après-midi et ça donnait pas envie du tout de boire un coup. Je l'imaginais regorgeant de bars sombres et en fait y avait que des Kebabs. Pas excitant.
Ceci dit, j'aurais dû faire des recherches avant, j'ai trouvé ça aujoud'hui dans un article des Inrocks:
"La nuit va tomber, l'heure de revenir à Brest et de trouver un autre café, un autre calva. Puis un autre et un autre, histoire de raconter les quartiers fétiches, comme Recouvrance. Miossec avoue n'y être jamais allé à jeun. "Boire, ce n'est pas encore mon fardeau. J'espère sincèrement que l'alcoolisme n'est pas mon destin." Recouvrance, c'est le terminus des "pistes", ces nuits de bar en bar, de cafard en calva, qui finissent toutes là, dans ces bars glauques où on se tient à carreau. "Ça commence à vivre vers 5 h du matin. A Recouvrance, je ne fais pas le mariolle. Même archibourré, je ferme ma grande gueule.""
Bon, en effet, on est plus près de la vérité.
Par contre, on a plus ressenti les textes de la chanson "Brest":
"La rade, le port, ce qu'il en reste
Le vent dans l'avenue Jean Jaurès
...
Le Recouvrance que l'on délaisse
La rue de Siam, ses nuits d'ivresse "
Bah justement, on a dormi dans la nuit de Siam et on y passé une excellente soirée notamment grâce au bar Rhumerie "La flibuste" où nous avons pu dégusté une délicieuse sélection de Rhums arrangés, à savoir:
-Cardamone
-Pain d'épices
-Caramel au Beurre salé
-Bois bandé
-Algues
Bon, je recommande pas vraiment celui aux algues, sinon c'était que du bonheur.
Le lendemain on a vu l'Océanopolis et franchement, c'est pas mal mais c'est pas vraiment fantastique non plus. L'extérieur du lieu est pas attirant, c'est bien gris tout ça.
Le musée de la Marine vaut le coup, lui, et le château est très joli.
On a ensuite passé les quelques heures qui nous séparaient du train du retour sur la plage du port de plaisance, qui sentait fort les algues et nous a permis de nous reposer un peu au soleil, et de réecouter Miossec en regardant la mer...
L'occasion de voir une ville inconnue, de visiter le charmant musée de la Marine, l'Océanopolis et de chercher le Brest imbibé et romantique des chansons de Miossec.
Je rêvais sans cesse à ma promenade dans Recouvrance, suite à la chanson du même nom. Bon, on y était un samedi après-midi et ça donnait pas envie du tout de boire un coup. Je l'imaginais regorgeant de bars sombres et en fait y avait que des Kebabs. Pas excitant.
Ceci dit, j'aurais dû faire des recherches avant, j'ai trouvé ça aujoud'hui dans un article des Inrocks:
"La nuit va tomber, l'heure de revenir à Brest et de trouver un autre café, un autre calva. Puis un autre et un autre, histoire de raconter les quartiers fétiches, comme Recouvrance. Miossec avoue n'y être jamais allé à jeun. "Boire, ce n'est pas encore mon fardeau. J'espère sincèrement que l'alcoolisme n'est pas mon destin." Recouvrance, c'est le terminus des "pistes", ces nuits de bar en bar, de cafard en calva, qui finissent toutes là, dans ces bars glauques où on se tient à carreau. "Ça commence à vivre vers 5 h du matin. A Recouvrance, je ne fais pas le mariolle. Même archibourré, je ferme ma grande gueule.""
Bon, en effet, on est plus près de la vérité.
Par contre, on a plus ressenti les textes de la chanson "Brest":
"La rade, le port, ce qu'il en reste
Le vent dans l'avenue Jean Jaurès
...
Le Recouvrance que l'on délaisse
La rue de Siam, ses nuits d'ivresse "
Bah justement, on a dormi dans la nuit de Siam et on y passé une excellente soirée notamment grâce au bar Rhumerie "La flibuste" où nous avons pu dégusté une délicieuse sélection de Rhums arrangés, à savoir:
-Cardamone
-Pain d'épices
-Caramel au Beurre salé
-Bois bandé
-Algues
Bon, je recommande pas vraiment celui aux algues, sinon c'était que du bonheur.
Le lendemain on a vu l'Océanopolis et franchement, c'est pas mal mais c'est pas vraiment fantastique non plus. L'extérieur du lieu est pas attirant, c'est bien gris tout ça.
Le musée de la Marine vaut le coup, lui, et le château est très joli.
On a ensuite passé les quelques heures qui nous séparaient du train du retour sur la plage du port de plaisance, qui sentait fort les algues et nous a permis de nous reposer un peu au soleil, et de réecouter Miossec en regardant la mer...
Thursday, May 08, 2008
Liens vers 2 nouveaux blogs
Juste un petit mot pour dire que 2 blogs ont fait leur apparition dans notre liste de liens:
-Le premier, c'est celui de mon vieil ami Lionel, rencontré lors de notre année magique passée à Naples, maintenant expatrié sur l'île de Kefalonia où il tient une agence de voyage qui vous apportera tout ce que l'on peut souhaiter d'un séjour sur cette île paradisiaque.
Quoiqu'il en soit, son blog n'a rien à voir avec son agence touristique et il comporte plutôt des articles très bien écrits, éclairants et personnels.
Voilà donc le lien:
http://grece.blog.lemonde.fr
Pour ceux que ça peut intéresser, voilà le lien vers son agence de voyage (de la pub pour un ami qui fait du bon boulot, ça reste éthique): http://www.kefalonia-information.com/
-Le deuxième, blog tout nouveau, c'est : http://aventuresavelo.blogspot.com/
Là, c'est un blog qui essaiera de suivre les péripéties de deux amis qui se lancent dans une longue odyssée à vélo. Qui devrait les amener ensemble à Istanbul, puis encore plus loin chacun de leur côté.
Il sera alimenté par les amis de ce duo donc ne sera pas forcément alimenté très souvent mais jetez-y un coup d'oeil de temps en temps si ça vous intéresse.
-Le premier, c'est celui de mon vieil ami Lionel, rencontré lors de notre année magique passée à Naples, maintenant expatrié sur l'île de Kefalonia où il tient une agence de voyage qui vous apportera tout ce que l'on peut souhaiter d'un séjour sur cette île paradisiaque.
Quoiqu'il en soit, son blog n'a rien à voir avec son agence touristique et il comporte plutôt des articles très bien écrits, éclairants et personnels.
Voilà donc le lien:
http://grece.blog.lemonde.fr
Pour ceux que ça peut intéresser, voilà le lien vers son agence de voyage (de la pub pour un ami qui fait du bon boulot, ça reste éthique): http://www.kefalonia-information.com/
-Le deuxième, blog tout nouveau, c'est : http://aventuresavelo.blogspot.com/
Là, c'est un blog qui essaiera de suivre les péripéties de deux amis qui se lancent dans une longue odyssée à vélo. Qui devrait les amener ensemble à Istanbul, puis encore plus loin chacun de leur côté.
Il sera alimenté par les amis de ce duo donc ne sera pas forcément alimenté très souvent mais jetez-y un coup d'oeil de temps en temps si ça vous intéresse.
Monday, May 05, 2008
Montréal by night (Vidéo)
Comme promis, la petite vidéo de Montréal la nuit.
Vue panoramique prise à partir du Mont Royal:
Vue panoramique prise à partir du Mont Royal:
Sunday, May 04, 2008
Pâté chinois & Montréal by night
Dernier message sur Montréal, après j'attaque l'Odyssée américaine (enfin étatsunienne).
Un soir, le jour avant notre départ-Jee me propose de faire une balade nocturne à Montréal:
-Lumières de la ville, sur le fleuve Saint-Laurent
-Promenade sur le Mont Royal.
On marche dans la neige, entre forêt et néons. L'air est frais et je me souviens de la Russie...
C'est troublant de penser qu'on s'est tous rencontré à Irkoutsk mais que pour les canadiens, le dépaysement était partout sauf dans le climat.
On a descendu une petite bière au sommet du Mont Royal, en admirant les lumières de la ville grâce à une superbe vue panoramique.
Je vais peut-être mettre une petite vidéo dans les jours qui arrivent.
Le lendemain, juste avant notre départ, Tony a fait les courses et se lance tout de suite dans la cuisine à peine rentré du boulot: il n'a pas encore eu le temps de me faire gouter au 'pâté chinois' et il ne peut pas me laisser partir dans cet état-là.
Après 30 minutes d'activité, il me servait donc un délicieux plat québécois qui ressemble en réalité beaucoup à notre hachis Parmentier...sauf qu'on rajoute à la savante combinaison du "blé d'Inde".
Mmm...pensez-vous, qu'est-ce donc que le "blé d'Inde"?
Et bah je vous laisse chercher et j'attends vos réponses!
Attention: les québecois n'ont pas le droit de participer...
Un soir, le jour avant notre départ-Jee me propose de faire une balade nocturne à Montréal:
-Lumières de la ville, sur le fleuve Saint-Laurent
-Promenade sur le Mont Royal.
On marche dans la neige, entre forêt et néons. L'air est frais et je me souviens de la Russie...
C'est troublant de penser qu'on s'est tous rencontré à Irkoutsk mais que pour les canadiens, le dépaysement était partout sauf dans le climat.
On a descendu une petite bière au sommet du Mont Royal, en admirant les lumières de la ville grâce à une superbe vue panoramique.
Je vais peut-être mettre une petite vidéo dans les jours qui arrivent.
Le lendemain, juste avant notre départ, Tony a fait les courses et se lance tout de suite dans la cuisine à peine rentré du boulot: il n'a pas encore eu le temps de me faire gouter au 'pâté chinois' et il ne peut pas me laisser partir dans cet état-là.
Après 30 minutes d'activité, il me servait donc un délicieux plat québécois qui ressemble en réalité beaucoup à notre hachis Parmentier...sauf qu'on rajoute à la savante combinaison du "blé d'Inde".
Mmm...pensez-vous, qu'est-ce donc que le "blé d'Inde"?
Et bah je vous laisse chercher et j'attends vos réponses!
Attention: les québecois n'ont pas le droit de participer...
Friday, May 02, 2008
De retour...
Bonjour à tous,
Vous vous en doutiez-même si j'ai rien écrit de nouveau sur le blog depuis un mois, je suis bien rentré en France. Sinon mon avion aurait sûrement fait la une des journaux le temps d'une journée. Ceci-dit, j'aurais pu fuir avec une actrice américaine et refaire ma vie sous un autre nom. D'ailleurs faudrait que je vous en reparle du problème du "nom" et de la vraie influence que cela peut avoir sur notre vie professionnelle.
Enfin, c'est pas au programme du jour. J'écris pour reprendre l'aventure ou je l'avais laissé.
Alors, reprenons, j'étais encore au Québec.
Déjà, je vous remets quelques photos prises en ville:
Et ici, nous sommes à une des portes du quartier chinois:
J'ai adoré le quartier chinois même s'il est tout petit, c'était vraiment curieux. On croise dans les rues des vieillards chinois et vietnamiens qui semble vraiment être restés en Chine dans leur esprit. Ils ont l'air hagard, sont restés habillés comme là-bas... Une atmosphère très spéciale se dégage de ce lieux.
Je suis d'ailleurs tomber par hasard sur le Centre Culturel de la Communauté Chinoise et je suis allé leur proposer de projeter mon film. Sur le moment on m'a dit oui puis on m'a même proposé une date mais depuis je n'ai pas de nouvelles.
Montréal est vraiment une ville qui a du charme, je me verrais bien y retourner pour y passer quelques années.
Bon, et puis le moment arrive ou je vais bien devoir vous parler d'une des grandes spécialités culinaires du Québec-j'ai gardé le secret trop longtemps mais il est maintenant temps de vous le faire découvrir-je parle bien sûr de "LA POUTINE".
C'est donc Jee et Erik qui m'ont fait découvrir ce plat exotique en m'emmenant dans le resto supposé le meilleur pour ce met délicat : "La Banquise".
Une présentation en images:
Vous vous en doutiez-même si j'ai rien écrit de nouveau sur le blog depuis un mois, je suis bien rentré en France. Sinon mon avion aurait sûrement fait la une des journaux le temps d'une journée. Ceci-dit, j'aurais pu fuir avec une actrice américaine et refaire ma vie sous un autre nom. D'ailleurs faudrait que je vous en reparle du problème du "nom" et de la vraie influence que cela peut avoir sur notre vie professionnelle.
Enfin, c'est pas au programme du jour. J'écris pour reprendre l'aventure ou je l'avais laissé.
Alors, reprenons, j'étais encore au Québec.
Déjà, je vous remets quelques photos prises en ville:
Et ici, nous sommes à une des portes du quartier chinois:
J'ai adoré le quartier chinois même s'il est tout petit, c'était vraiment curieux. On croise dans les rues des vieillards chinois et vietnamiens qui semble vraiment être restés en Chine dans leur esprit. Ils ont l'air hagard, sont restés habillés comme là-bas... Une atmosphère très spéciale se dégage de ce lieux.
Je suis d'ailleurs tomber par hasard sur le Centre Culturel de la Communauté Chinoise et je suis allé leur proposer de projeter mon film. Sur le moment on m'a dit oui puis on m'a même proposé une date mais depuis je n'ai pas de nouvelles.
Montréal est vraiment une ville qui a du charme, je me verrais bien y retourner pour y passer quelques années.
Bon, et puis le moment arrive ou je vais bien devoir vous parler d'une des grandes spécialités culinaires du Québec-j'ai gardé le secret trop longtemps mais il est maintenant temps de vous le faire découvrir-je parle bien sûr de "LA POUTINE".
C'est donc Jee et Erik qui m'ont fait découvrir ce plat exotique en m'emmenant dans le resto supposé le meilleur pour ce met délicat : "La Banquise".
Une présentation en images:
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